Le cancer de l’ovaire reste l’un des cancers gynécologiques les plus redoutés. Contrairement à d’autres, il ne dispose pas de dépistage systématique efficace, et ses premiers signes sont souvent silencieux, flous ou confondus avec des troubles banals du quotidien. Résultat : il est souvent découvert à un stade avancé. Selon l’Institut National du Cancer (INCa), près de 75% des cancers de l’ovaire sont diagnostiqués lorsqu’ils se sont déjà propagés au-delà des ovaires.
Ce retard de diagnostic est lourd de conséquences : le taux de survie à 5 ans atteint environ 92% pour une maladie limitée à l’ovaire, mais chute à 30% lorsqu’elle est diagnostiquée à un stade avancé.