En France, le cancer du sein reste la première cause de décès par cancer chez la femme : chaque année, plus de 61 000 nouveaux cas sont diagnostiqués selon Santé Publique France. La Seine-Saint-Denis, département jeune et populaire, n’échappe pas à cette tendance. Pourtant, le taux de participation au dépistage organisé y plafonne aux alentours de 41 % (2022, source INCa), contre 50 % en moyenne nationale. Ce chiffre masque des écarts entre communes, et révèle des freins spécifiques dans le territoire : difficultés linguistiques, accès aux soins inégal, défiance envers les institutions.
Or, détecté tôt, le cancer du sein se guérit dans 9 cas sur 10. Le dépistage, bien organisé, sauve des vies. Mais comment fonctionne-t-il concrètement en Seine-Saint-Denis ? Quelles sont ses spécificités ? Qui peut y accéder, et comment ?